- Espace collaboratif d’échanges autour des romans
du « Prix des Lecteurs de la Bibliothèque Bordeaux-Lac »
Mireille Calmel
Le lit d’Aliénor
- Belle découverte d’Aliénor même si l’imaginaire dépasse la réalité. L’auteur a une imagination débordante qui m’a laissé tendue vers le but de l’aventure. Elle mêle des faits historiques avec une descendante de Merlin qui est l’héroïne de ce livre. Ce livre m’a permis de faire des recherches sur cette période de l’histoire qui démarre dans la ville de Bordeaux. – CHRISTINE –
- Un vrai roman historique avec les alliances qui se nouent, les camps qui s’organisent, les manigances qui se multiplient. Le fantastique apparaît peu puis devient plus présent plus la fin du tome approche. Au coeur du roman, deux personnages féminins passionnants, Aliénor, éprise de liberté, de plaisir, de pouvoir, et Loanna, qui découvre des sentiments à opposer à sa mission…Mireille Calmel manie avec brio le fantastique et l’historique, avec une très belle plume. C’est un régal. -GERARD
- Belle découverte de cette écrivaine que je ne connaissais pas ,qui fait revivre le moyen âge et les croisades A la fois historique mais romancé, le surnaturel vient s’ajouter par petites touches. Personnages féminins et intrigues amoureuses s’entremêlent pour notre plus grand plaisir. j’ai beaucoup apprécié ce livre et je vais me jeter sur les autres ouvrages prochainement… CATHERINE
Le chant des sorcières 1
Le chant des sorcières 2
Le chant des sorcières 3
La reine des Lumières / 1. Elora
La reine des Lumières / 2. Terra incognita
Aliénor / 1. Le règne des Lions
Aliénor / 2. L’alliance brisée
Richard Cœur de Lion /1. L’ombre de Saladin
Richard Cœur de Lion/ 2. Les chevaliers du Graal
La Marquise de Sade
La fille des Templiers / tome 1
- Un roman d’aventures très bien écrit et rythmé qui propose une histoire parallèle aux Rois Maudits de Maurice Druon, en commençant au même épisode historique du bûcher des Templiers en 1314, par Philippe le Bel. Les personnages féminins ont une place de choix dans l’intrigue, ce qui est appréciable. Le mystérieux est toujours présent. Un très beau roman d’évasion !
-FRANCOIS-
La fille des Templiers / tome 2
- Le Tome 1 est très prenant, surtout la deuxième moitié. La fin invite à lire irrémédiablement le Tome 2 qui est encore plus prenant, avec une action et des événements qui s’intensifient. J’ai eu besoin de revenir de temps en temps sur certains passages, surtout dans le tome 1, mais globalement, les 2 romans sont très agréables à lire.
-CYNTHIA-
Aliénor, un dernier baiser avant le silence
La rivière des âmes
- Bien que l’auteure s’en défende, y’a du vécu dans ce roman. Un style que j’aime beaucoup. Des faits d’histoire très bien intégrés dans une fiction hautement ficelée. Avis aux amateurs d’aventures historiques romancées qui ne la connaissent pas encore : une auteure à lire. – DANNY-
Luc Chomorat
Un trou dans la toile
- Un livre toujours d’actualité et qui mériterait d’être découvert par d’autres lecteurs! Nous sommes presque tous pris dans la toile du Net, comme l’écrit l’auteur « …un Tyran virtuel »? Mais si une partie de l’humanité « fonctionne » en dehors du réseau…serons-nous libres, éternellement libres? Une belle réflexion sur notre…Demain. -GERARD-
- Dans un monde tout connecté, un publicitaire est engagé par un trouble personnage de l’État pour chercher l’Inconnu : celui qui n’est pas connecté. Absurde. On se croirait par moments dans un sketch de Devos à résoudre une équation insoluble à une inconnue. L’auteur adopte la théorie de l’absurde pour mettre en scène la déshumanisation de la société du « tout virtuel ». L’Inconnu est-il une simple invention, un instrument de manipulation du pouvoir ? Représente-t-il vraiment le dernier maillon de l’humanité, une nostalgie du passé, une identité d’un monde regretté qui n’est pas celui creux et vide de l’Internet ? Ou encore, est-il cette part « virtuelle » du bonheur suprême et de liberté tapie en chacun de nous ? Un livre qui interpelle par les notions existentielles exposées à travers des scènes loufoques, des jeux de mots subtils (l’auteur s’en est donné à cœur joie), les traits grossissants des personnages. Un livre témoin de notre société présente. Le lecteur y retrouvera tous les « Fakes », les évènements « googlerisés » actuels de l’Internet. – DANNY –
Le polar de l’été
Le personnage principal du livre est un auteur en manque d’inspiration qui souhaite écrire le polar de l’été. Il aimerait faire un remake d’un livre qui l’a fait rêvé quand il était enfant. Commence alors son enquête qui devient vite une quête personnelle. Marie
Le dernier thriller norvégien
François Garcia
Jours de marché
- Retour à la première moitié du siècle dernier. Une époque révolue du marché des Capucins à Bordeaux racontée au rythme de l’ascension de plusieurs personnages. On retrouve dans ce roman ce qui fait la force de l’auteur : l’authenticité du parler, l’art de détailler les personnages, les coutumes d’antan dont certaines perdurent aujourd’hui, notamment affubler de sobriquets ou « chaffrer » selon la manie ou l’origine de la personne. Rien n’est plus vrai selon l’auteur : « Au marché, il y en a toujours un à qui causer, un autre qu’on peut critiquer et un troisième pour nous faire rire ». Il y a de la vie dans ce roman, cela bouge sans cesse, se renouvelle, comme les produits et les marchands. Un regain de nostalgie nous reste lorsqu’on referme le livre. – DANNY-
Bleu ciel et or, cravate noire
- 1973-1975. Itinéraire « heurté » d’un Bordelais dont la passion pour la tauromachie l’entraîne avec un groupe sur les routes d’Espagne à essayer d’apprendre le métier de toréador. Un parcours « heurté » tout d’abord par les différentes allées et venues entre l’Espagne et la France, ses amours et ses amis d’aventure, la situation politique de l’époque. Un récit « heurté » ensuite par le style employé par l’auteur qui rend difficile la lecture. Les dialogues sont enchâssés au cœur du texte par de simples virgules (c’est la première fois que je rencontre des dialogues ainsi ancrés). Des termes hispaniques jalonnent des phrases interminables, ralentissant la lecture pour un non-initié de la langue espagnole. Ce choix de style retrace certes l’authenticité des voix des protagonistes, avec l’accent chantant comme à la Pagnol, mais génère également une complexité à comprendre quel personnage a dit quoi et fait quoi. Sur le fond, quelques belles envolées lyriques et profondes qui nous amènent à nous interroger sur l’existence. L’intérêt majeur du roman reste tout de même l’ambiance de la tauromachie vue par un « toréador non hispanique ». Le lecteur qui a soif d’apprendre sur ce milieu peut reprendre les termes spécifiques décrits par l’auteur pour en connaître le sens précis et visualiser les différentes passes de la muleta (étoffe de serge rouge) agitée devant le taureau. Je laisse les futurs lecteurs découvrir à quoi se réfère le titre. Une dernière petite note : âmes sensibles à la cause animale, lisez ailleurs. – DANNY –
Le remplacement
- J’ai choisi celui là parce que je pensais qu’il se passait dans l’Aveyron. En fait il se déroule en Charente Maritime, je crois … En fait ça n’a aucune importance ! Le portrait de la province dépeint par son auteur, sous le prisme d’un « jeune » médecin remplaçant un « vieux » médecin dans une petite ville a une odeur d’universalité (les vieilles croyances locales ancestrales, les luttes mesquines entre les notables du coin …). Il faut l’avouer, j’ai, comme Danny (encore une fois !), eu beaucoup de mal à rentrer dans le roman à cause du style de l’auteur. Des phrases très longues avec une façon peu commune d’écrire les dialogues entre plusieurs personnages au sein d’une longue phrase entrecoupée de virgules pour passer d’un protagoniste à l’autre… Phrases écrites d’un trait comme une ordonnance de médecin … On s’y perd facilement.
Et puis il y a la seconde couche. La substantifique moelle comme dirait Rabelais, au delà de l’apparence. Beaucoup de fond et de vérités ressortent de ces rencontres entre ce médecin et ses patients. Beaucoup d’humanité ressortent également de ses échecs et ses incertitudes. La scène avec le petit Clovis (que je ne spoilerai pas) est particulièrement poignante. Sa relation avec Hélène aussi, que l’on peut qualifier de « hasardeuse », sans la juger pour autant, chacun sa vie. J’ai lu ce roman juste après « Mayonnaise » de Plamondon.
Le « Remplacement », c’est l’anti-« Mayonnaise ». Pas vraiment agréable à lire sur le moment, mais des scènes et des réflexions qui remontent par la suite et nous accompagnent. Bref, ce roman agit un peu comme de l’aspirine, après le « Champagne » de Plamondon. Comme l’aspirine et le champagne, il y a un bon moment pour chaque…
– FRANCOIS –
Federico, Federico
- L’histoire situe à Bordeaux en octobre 1956.Période troublée par la guerre d’Algérie débutée en 1954.Dans le quartier de la Halle, on découvre en alternance la vie de la famille Lorca qui tient une épicerie, l’arrivée d’un jeune Algérien émigré, et le devenir d’un étudiant brillant qui va être envoyé en Algérie pour combattre. L ‘auteur nous brosse ici le tableau d’une France en pleine mutation L’écriture est très dialoguée facile à lire et très vivante. Agréable moment de lecture. CATHERINE
Bye,bye bird
Marin Ledun
No more Natalie
- Que dire ? Si ce n’est que j’ai été bluffée par ce mini-polar à huis clos mené tambour battant. Le texte est inspiré d’un fait réel : la mort mystérieuse de l’actrice Natalie Wood alors qu’elle se trouvait en mer avec son mari, l’acteur Robert Wagner et une autre vedette Christopher Walken. Un fait qui revient dans l’actualité 2020 en ce moment même : accusé d’avoir assassiné sa femme, Robert Wagner (pour les plus âgés, c’est Jonathan, le milliardaire détective en duo avec sa femme, Jennifer sans la série « L’amour du risque » et pour la génération actuelle fan de la série NCIS, c’est le père de Tony DiNozzo) est à nouveau inquiété par la justice américaine après un nouveau rebondissement de témoignages. Marin Ledun nous livre sa version du drame et montre un envers d’Hollywood qui n’est pas beau à voir. Rien ne sert d’envier les stars du grand ou petit écran : leur vie est parfois pire que celle des communs lambdas. – DANNY –
Ils ont voulu nous civiliser
Modus operandi
En douce
- On prend une claque avec cette héroïne déjantée qui nous entraîne virevoltant à travers ses émotions à chercher sa vérité, qui est un peu celle de tout un chacun. Un décor bien rodé. Y’a le tord-boyaux, Lerun ici nous propose le « tord-neurones » : une psychanalyse du personnage par le personnage lui-même. – DANNY-
Au fer rouge
- Merveilleusement sombre et incroyablement dense. Une plongée noire au cœur de la lutte anti-terroriste au Pays Basque et une fin excellente. Un thriller politique de la plus belle eau. -GERARD-
L’homme qui a vu l’homme
- Plongée dans l’univers basque, au cœur d’une famille de l’ETA. L’un des leurs a disparu avec une valise pleine de billets. Deux journalistes sont mis sur l’affaire. Branle-bas des rotatives pour traquer la vérité. Mais où est-elle la vérité, dans quel camp ? Et quelle vérité ? Celle au nom de laquelle on tue ou se fait tuer ? Celle qu’on hurle à se fendre la voix mais que personne n’entend ? Celle qu’on tait par peur, cupidité, protection, lâcheté ou tout simplement par plaisir sadique ? Celle qu’on cache dans un tiroir à la morgue ? Celle qu’on enterre avec les larmes de ceux qui restent, qui continuent le combat pour la brandir cette vérité, à tout prix, au risque qu’elle devienne inaudible, banale comme un fait divers. Un polar qui met un peu de temps à enclencher ses rouages et au tiers du roman, on est enfin dedans, haletant sous la plume de l’auteur qui, comme l’un de ses personnages, est un illusionniste. De la théorie du complot à la simple manifestation du droit à être libre, le lecteur est livré aux multiples facettes de l’histoire que l’auteur fait miroiter à travers les différents protagonistes. Au lecteur de choisir d’y croire ou de forger la sienne. – DANNY –
- Beaucoup de choses dites dans la chronique de Danny. Je suis en phase avec le fait que le roman mette un peu de temps à démarrer. Le fait qu’il se déroule dans des lieux et des atmosphères connus (Landes, Bayonne, Pays Basque) lui donne une accroche supplémentaire. Le roman est très noir. Certaines scènes sont assez dures. Ames sensibles s’abstenir ! Au final l’intrigue est bien ficelée et assez accrocheuse. On se laisse embarquer ! – FRANCOIS –
La vie en rose
- Rose a vingt deux ans. Elle est la troisième d’une famille de six enfants dont les trois derniers ont été adoptés en Colombie. Suite au départ en voyage de ses parents pour la Polynésie, elle devient chef de famille …c’est à partir de ce moment que commencent les soucis pour cette jeune femme ,mais je n’en dirai pas plus! classé dans les romans policiers, je m’attendais à un thriller. Ce n’est pas le cas, plutôt un policier au langage fleuri, ou l’humour et les références de tous ordres sont assez présents .ce roman se lit facilement , la lecture d’un second ouvrage de l’auteur me permettra un avis plus éclairé car pour l’instant je reste un peu sur « ma faim » CATHERINE
Eric Plamondon
Hongrie-Hollywood express :
- Une phrase tirée du livre, le résume bien : « Le regret de ne plus être, d’avoir été mais de n’être plus ». Le texte fait penser à un cahier personnel sous forme de coupures de journaux agrémentées de poèmes, tous autour d’un thème, ici l’acteur Johnny Weissmuller, Tarzan à l’écran. Beaucoup de références à l’époque de l’acteur, mais également à celui de l’auteur. Cela ne parlera pas à tout le monde. Trop de suites de noms, de marques qui sont comme des patronymes inconnus égrenés dans le bottin : le seul intérêt c’est de les reprendre et de faire une recherche historique, d’aller à la découverte de ce qui « a été » pour avoir une vision plus concrète. – DANNY –
Mayonnaise
- Etrange roman pour qui n’est pas habitué à l’auteur, ce qui était mon cas. Et à la fois, quelle originalité ! C’est un roman patchwork, une succession de scènes de vie de plusieurs personnages, dont l’auteur Richard Brautigan, scènes brèves et en apparence banales. Et pourtant, de la banalité de ces scènes, l’auteur, un peu taquin, arrive toujours à extirper des réflexions profondes, dans lesquelles chacun peut se retrouver un peu. J’en prends pour exemple le secret de la réussite de la mayonnaise, qui, comme la vie, n’est pas le fruit d’une recette unique. Ce qui réussit aux uns sera un échec cuisant pour les autres, et inversement… Avec ça, le style est très fluide et agréable. Reste à voir dans le temps ce qu’il restera de l’effet « Champagne » de cette lecture, au delà du plaisir de lecture instantané, ce qui est déjà beaucoup ! -FRANCOIS-
Oyana
- Tout d’abord un peu déstabilisée par des chapitres très courts qui mêlent des faits liés à l’ETA et le début du récit de l héroïne ,j’ai eu un peu de mal. Mais très vite on se laisse prendre par l histoire d’Oyana son déracinement ses peurs et son désir fort de retrouver ses racines sur la terre de ses ancêtres.-CATHERINE
- Entre roman et documentaire, ce livre raconte l’histoire Oyana, qui raconte son passé devenu trop lourd, ses erreurs de jeunesse et son envie retrouver le Pays Basque…..Encore une fois j’adore l’écriture de l’auteur. Il arrive a me faire ressentir les sentiments éprouvés par personnage du livre. Marie
- Un très beau texte, saisissant. On ancre dans l’identité basque. L’exil à travers l’œil de l’auteur est superbement décrit en une phrase « Une fois que l’on s’est arraché à la géographie d’un lieu, on doit s’accrocher à son pays intérieur. » Tous ceux qui ont le sentiment d’être le « cul entre deux chaises » se retrouveront dans cette expression. – DANNY
Taqawan
- Une découverte intéressante, une plongée dans les conditions de vie difficile des Indiens du Québec, même si certains aspects historiques sont plus difficiles à appréhender pour un lecteur européen ignorant de la vie politique canadienne et des luttes qui opposent ces populations. Un livre fort. -GERARD-
- Plein feu sur les Micmacs, communauté amérindienne du Canada. Leur histoire, leurs coutumes et leur place dans la société contemporaine canadienne sont retracées par des scénettes ou « tableaux », qui font la spécialité de l’auteur. Le fil rouge, les Micmacs, démarre par les événements liés à la nouvelle loi canadienne en 1980, conditionnant la pêche au saumon, activité principale de ce peuple amérindien. Une fiction tissée sur fond historique, particulièrement convaincante. Dommage qu’elle soit courte. Un très bon scénario à exploiter pour le cinéma. – DANNY –
- Livre passionnant où l’auteur à su me faire découvrir la vie des autochtones du Québec. La dure réalité de la conquête de l’homme blanc. Cette fiction est très émouvante, elle m’a captivé, j’ai adoré. Marie